Haut-Pays

8
mars 2009

Coincé le long de la frontière franco-belge, à une trentaine de kilomètres de Mons, le Haut-Pays reste un coin méconnu du grand public.
Proche de l’ancien bassin minier et loin des grands axes de communication, le Parc Naturel du Haut-PaysNote1 a pourtant plus d’un atout. Couvrant une superficie de 15.700 hectares, on y retrouve encore une belle diversité biologique.

L’une des attractions de ce parc naturel est le Bois d’Angre. Traversé par la Grande Honnelle (qui a donné son nom à la commune fusionnée), on y retrouve une curiosité géologique : le Caillou-qui-Bique, qui aurait une origine satanique...
Autre lieu, le musée Emile VerhaerenNote2, à l’orée du bois. Tout au long des sentiers à travers bois, on retrouve des stèles portant des poèmes de Verhaeren.

Après le Haut-Pays, je fis un rapide détour par le Parc de Jemappes et le zoning de Baudour-Ghlin, histoire de changer radicalement de décor.

Photos

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Maison communale de Baisieux. Ce village fait partie de Quiévrain, à quelques pas de la frontière.

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La Grande Honnelle.

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Route typique de la région, entre Baisieux et Angre.

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L’église Saint-Martin d’Angre. Citée dès 1075, elle a subi de nombreuses transformations au cours des siècles.

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La place et l’église d’Angre.

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Cure d’Angre.

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L’église Saint-Amand d’Angreau. Posée sur un promontoire, elle domine la rue d’une dizaine de mètres. Le sanctuaire est en mauvais état.

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Citée en 1139, l’église actuelle a été construite par les moines de l’abbaye de Cambrai en 1778, la tour datant de 1598. Sa flèche est unique dans la région.

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Effigie d’Emile Verhaeren à l’entrée du musée qui lui est consacré.

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Nécessitant de lourdes rénovations, le musée est actuellement fermé au public.

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Le clocher de Saint-Brice à Roisin.

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Si l’édifice néoclassique construit en 1822 a été récemment rénové à l’extérieur, ce n’est pas vraiment le cas de l’intérieur.

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L’église restant cependant digne d’intérêt.

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Vestige de l’église primitive en style gothique.

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Quasi voisin de Saint-Brice, le parc du Château de Roisin...

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... dont voici la grille d’entrée, sur la Rue de la Place.

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Les étangs du parc sont le rendez-vous de nombreux pêcheurs.

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Emplacement du château totalement démoli dans les années 90. Remontant au XIIIe siècle, il connaitra plusieurs destructions. Sa dernière reconstruction remonte à 1907.

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Présentant alors le visage d’un manoir de plaisance néoclassique, il sera démantelé petit à petit à partir de 1960 pour finir comme parking du restaurant aménagé dans les anciennes dépendances (XVIIIe siècle).

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Vue sur le parc et la Tourelle ; le château se trouvait à droite de l’image.

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L’entrée du parc.

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Le pont de l’ancienne ligne 98A, reliant Dour à Bavay en France. Il enjambe la Grande Honnelle et la route vers Autreppe.

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Un des rochers présentant une belle paréidolie. Cette roche, vieille de plus de 300 millions d’années, s’appelle du poudingue.

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Au milieu du Thier du Diable, précisément le Caillou-qui-Bique. Il aurait été planté là par Satan après qu’il ait voulu détruire l’abbaye de Stavelot.

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Dépité par la distance restant à parcourir, il aurait laissé tomber son arme après une rencontre avec Saint-Remacle, patron de l’abbaye.

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Au pied des rochers, on retrouve la Grande Honnelle.

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« L'entedez-vous, l'entendez-vous, Le menu flot sur les cailloux ?, Il passe et court et glisse, Et doucement didié aux branches, Qui sur son cours se penchent, Sa chanson lisse » Les blés mouvants

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Une grande partie du bois a été un temps menacée de destruction par un exploitant forestier sans scrupule. Visiblement, cette menace a disparue.

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L’érosion en action.

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Le Bois d’Angre.

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Face à une grande clairière (rendez-vous obligé pour tous les mouvements de jeunesse passant dans le coin), un bistro bien sympathique.

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Un peu à l’écart de la route, un tunnel passant sous l’ancienne ligne de chemin de fer.

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La maçonnerie du tunnel en (trop) gros plan.

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Quelques affluents viennent grossir le cours de la Grande Honnelle au milieu du bois.

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Un ancien gué doublé aujourd’hui par une passerelle moderne. On dit au revoir au Bois d’Angre.

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Située presque à l’extérieur du village, l’église Sainte-Aldegonde de Baisieux. Derrière elle, on trouve l’imposante Ferme du Mayeur.

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Reconstruite en 1759, après les ravages provoqués par les troupes de Louis XIV. Seules deux maisons survécurent au massacre.

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Sur la route du retour, je m’arrête à Quiévrain.

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L’église de la ville, dédiée à Saint-Martin, date du XVIe siècle.

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Son élégant clocher se voit de loin.

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Construite en un mélange de pierre et de brique, elle témoigne du passage du gothique vers des styles plus modernes (pour l’époque).

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Alors qu’un office religieux allait débuter, le curé me laissa gracieusement prendre quelques clichés. Merci à lui.

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En se rapprochant de Mons, nouvel arrêt au Parc de Jemappes. Créé en 1785, il s’étale sur 20 hectares avec une flore particulièrement variée. Le parc est malheureusement voisin immédiat de la bruyante E42.

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Le parc est parsemé de plusieurs édifices, tous malheureusement délabrés.

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Ici, un pseudo-temple grec. Eventré, ses colonnes sont également fortement dégradées.

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De loin, les apparences sont sauves.

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A l’extrémité du parc, une chapelle œcuménique néogothique.

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Elle aussi oubliée, ses fenêtres ont été obturées.

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Toiture défoncée. La région est sinistrée économiquement et cela se voit.

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La Roseraie (1785), abritant autrefois un restaurant. Aujourd’hui, un périmètre de sécurité en interdit l’accès, le bâtiment étant en manque de stabilité.

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A quelques kilomètres du parc, l’immense zoning industriel de Baudour-Ghlin. Une route que n’aurait pas renié l’ex-URSS.

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L’entrée de la défunte cokerie Carcoke-Tertre. Ouverte en 1928, elle fût la plus grande Belgique. Ancien paradis des adeptes de l’exploration urbaine, elle sera démantelée par la SPAQuE à partir de 2003.

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Ligne de chemin de fer industrielle desservant Kemira, usine chimique voisine de Carcoke-Tertre.

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L’ancienne gare de Carbo-Tertre.

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Coucher de soleil sur une voie sans issue. Fin de visite.



Notes

  1. Cf. site officiel.
  2. Poète et dramaturge flamand d’expression française (1855-1916), il voyagera à travers toute l’Europe et sera admiré par des gens tel que Seurat, Rodin, Maeterlinck, Mallarmé ou Gide.
    Verhaeren passa chacun de ses étés entre 1900 et 1916 à Roisin.
    Cf. le site du musée de Sint-Amands.

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