Stade du Heysel

De la fierté à la honte... Pendant 50 ans, tous les grands événements nationaux ou internationaux prendront place au stade du Heysel. Pendant un demi-siècle, il restera une fierté pour Bruxelles. Mais tout bascula en une seule soirée. Depuis, les fantômes des 39 victimes hanteront à jamais ce haut lieu du foot.

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Publié le 16 avril 2014

Un grand stade pour une capitale

Jusqu’en 1930, la capitale belge ne possédait aucun équipement sportif d’envergure. Il y avait bien le Vivier-d’Oie (et sa fameuse tribune en béton, construite en 1902), le Parc Duden, antre de l’Union Saint-Gilloise, ainsi que le stade Oscar Bossaert du Daring. Mais ces trois stades étaient localisée loin de Bruxelles-Ville, étaient coincées dans des quartiers peu accessibles et surtout, n’avaient qu’une capacité fort limitée (moins de 10.000 places pour le premier, 15 à 25.000 pour les deux autres).
Le centenaire du pays approchant à grands pas, la Ville se met en quête, dès 1927, d’un terrain suffisamment vaste pour accueillir un grand stade et plusieurs terrains annexes. Le choix sera vite porté sur le plateau du Heysel, au nord de la ville.

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Ainsi, en une petite année, sort de terre un stade gigantesque par rapport à ce que la Belgique connaissait jusqu’alors : plus de 70.000 places, dont environ 10.000 sièges couverts.
Une grande tribune principale construite en pierre et de style Art Déco donnant sur l’avenue Houba de Strooper, et un anneau de gradins garnissant les trois autres côtés. À côté du sport-roi, l’athlétisme et le cyclisme y allait également élire domicile.
Conjointement à l’aménagement du stade, on en profita pour réorganiser totalement le plateau et bâtir ainsi le palais de l’Exposition Universelle de 1935.

Le 23 août 1930, centenaire de l’indépendance belge, le stade subit son baptême du feu en accueillant le Championnat du Monde de cyclisme sur piste. Le 14 septembre, le Prince Léopold peut inaugurer officiellement la nouvelle fierté bruxelloise lors d’un traditionnel derby Belgique - Pays-Bas.
Enfin, la prestigieuse Coupe Gordon Bennett prend son envol depuis la pelouse en 1937 (il s’agit d’une compétition internationale de montgolfières)
Le nom du complexe sera logiquement « Stade du Centenaire ».

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Deuxième guerre mondiale, changement de nom et renommée internationale

La cuvette passe le conflit 39-45 sans trop d’encombres. Seule la piste cycliste en bois disparaitra, probablement convertie en bois de chauffage pendant l’occupation.
Au sortir de la guerre, le stade est rebaptisé « Stade du Heysel ».

Après-guerre, le stade retrouve sa vocation et accueille divers événements comme un match de boxe entre le légendaire français Marcel Cerdan contre Cyrille Delannoit qui verra la victoire étonnante de l’underdog belge, ou en 1950, le Championnat d’Europe d’Athlétisme.

Quant au foot, le Heysel accueille dès 1954 la finale de la Coupe de Belgique. Le White Star (et son successeur, le Racing White) y élira domicile dans les années 60 (sans y rencontrer du succès populaire) et le Sporting d’Anderlecht y disputera quelques rencontres européennes.

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À côté du foot national, le Heysel devient le bastion imprenable des Diables Rouges. Ainsi, le 24 avril 1963, les Diables terrassent le grand Brésil sur le score sans appel de 5 - 1, les Auriverdes ayant conquis la Coupe du Monde quelques mois auparavant. Cet exploit donnera aux Diables le surnom des « champions du monde des matches amicaux ».
Depuis les années 50, deux nouvelles compétitions interclubs ont lieu annuellement : la Coupe des Clubs Champions (CE1) et la Coupe des Vainqueurs de Coupe (CE2). Le prestige du stade et la place centrale de la Belgique en Europe amèneront six finales au Heysel, en attendant 1985 :
  • 1958, Real Madrid - AC Milan (3-2), CE1,
  • 1964, Sporting du Portugal - MTK Budapest (3-3, replay au Bosuil, 1-0), CE2,
  • 1966, Real Madrid - Partizan Belgrade (2-1), CE1,
  • 1974, Bayern Munich - Atlético Madrid (1-1 et 4-0), CE1,
  • 1976, Sporting d’Anderlecht - West Ham United (4-2), CE2,
  • 1980, Valence CF - Arsenal (0-0, tirs aux buts 5-4), CE2,
  • 1985, Juventus de Turin - Liverpool (1-0), CE1.
Nous reviendrons sur cette dernière finale...
Enfin, en 1972, le Championnat d’Europe de Football s’arrête chez nous. À côté des stades du Bosuil (Anvers), Emile Versé (Anderlecht) et Sclessin (Liège), le Heysel sera le théâtre de la finale opposant la République Fédérale d’Allemagne à l’URSS, remportée par les allemands sur le score de 3-0. En pleine Guerre Froide, ce match était une illustration de l’affrontement entre l’Occident et le Bloc de l’Est. Heureusement, il n’y eut aucun incident à déplorer.

Point de vue infrastructures, le stade reste tel quel pendant 41 ans. Il faudra attendre 1971 pour voir les premiers travaux s’engager. Ainsi, une nouvelle piste d’athlétisme en tartan sera installée et, dans la foulée, un éclairage révolutionnaire. Enfin, une nouvelle tribune couverte sera érigée face à la tribune principale en 1974. Ne proposant que des places assises, la capacité de l’enceinte tombe à environ 50.000 places.
À partir de 1977, ces nouveaux aménagements permettront la tenue annuelle du Mémorial Ivo Van Damme, un meeting d’athlétisme. Cette compétition, fondée en l’honneur d’un athlète belge double médaillé aux JO de 1976 à Montréal décédé quelques temps après son sacre olympique, verra régulièrement les records tomber et acquerra au fil des années une excellente réputation.
Depuis, le Van Damme est un must pour tous les athlètes mondiaux de haut niveau.

Si une nouvelle piste, une nouvelle tribune et un nouvel éclairage ont permit au stade de s’offrir un second souffle, les bâtiments de 1930, eux, n’auront droit à aucun traitement de faveur.

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Boucherie en direct

img > Liverpool FC
29 mai 1985.
La popularité du foot est à son apogée. La finale du siècle, dixit la presse de l’époque, est sur le point de débuter au Heysel. Dans les gradins, c’est la folie : deux clubs prestigieux et très populaires vont tenter le tout pour le tout pour atteindre le sommet du foot européen. Les partisans des deux clubs envahissent littéralement la capitale.
Malheureusement, la réputation de ces mêmes supporters n’est plus à faire. Tant du côté italien que du côté anglais, les débordements sont à craindre et un imposant dispositif policier en mis en place dans le centre de la ville. Par contre, du côté du stade, on y place que quelques policiers et les contrôles d’accès aux gradins sont vite débordés.

Les autorités avaient prévu de complètement séparer les deux camps : les anglais du côté Wemmel (blocs X et Y) et les italiens côté Atomium (blocs M, N et O). Entre deux, dans les tribunes latérales, les spectateurs neutres. Par contre, le bloc Z, contigu aux blocs dévolus aux anglais, était prévu pour accueillir des spectateurs belges, donc neutres. À cause des contrôles déficients, des italiens parviennent à se glisser parmi les belges du bloc Z.
En quelques minutes, la capacité maximale du stade est explosée et après avoir remplis les différents blocs, les portes sont refermées. Le piège est en place. Des 50.000 places disponibles, on atteint presque 62.000 personnes. Inutile de faire un dessin quant à la sécurité.

img > Stade du Heysel - Bloc Z

Plan du compartimentage du stade

img > Juventus FC
Plus d’une heure avant le coup d’envoi, les provocations entre les deux camps sont à leur paroxysme.
Les tifosis transalpins ne cessent de lancer des chants hostiles aux anglais. Ceux-ci, l’alcool et la chaleur aidant, répondent en chargeant vers le bloc Z, où quelques italiens ont été vus.
Cette pratique de prise de tribune était une tradition Outre-Manche mais était totalement inconnue chez nous. En guise de séparation, il n’y avait qu’un double grillage et moins de dix policiers dans la zone tampon. Evidemment, ce dispositif dérisoire ne fit pas le poids.
Totalement paniqués, les occupants du bloc Z se réfugièrent à l’extrémité de la tribune. Sous la pression, un vieux mur et les accoudoirs s’effondrèrent. Comble de malheur, les grilles d’accès à la pelouse sont solidement fermées et la catastrophe arriva : des gens trébuchent sur les marches vieillissantes du stade et se font piétiner par les personnes se trouvant au-dessus d’eux et qui cherchaient également à fuir. Finalement, le grillage de séparation entre la tribune et la pelouse cède et on dénombrera 39 morts et plus de 600 blessés.
Pendant ce temps, de l’autre côté du stade, les affrontements entre italiens et la police continuent. Aucun d’entre eux n’est au courant de ce qui vient de se passer.
Un affrontement direct entre anglais et italiens est évité de justesse. On n’ose imaginer ce que cela aurait pu donner...

Dans les vestiaires, c’est la consternation et la confusion la plus totale. Les délégués de l’UEFA, organisatrice de l’événement, les représentants de la Ville de Bruxelles et les forces de l’ordre ne savent que faire : annuler le match, le reporter ou le disputer le soir même, malgré la tragédie.
Le fait que tout ait été filmé et diffusé en direct par l’ensemble des télévisions européennes et vu l’agitation dans les tribunes, les officiels décidèrent de jouer le match.
Hasard ou pas, un pénalty tombé du ciel offre la victoire à la Juventus. Détail réellement sans importance.

Attention ! Ces vidéos contiennent des scènes choquantes.

Avant-match et diverses interviews
Reportage de la BRTN (00:12:05)

Avant-match et résumé de la rencontre
Reportage de la RAI (00:09:36)

Vue des tribunes
Reportage de la RAI (01:07:25)


Abandon et procès

Dès le lendemain, une enquête débute. Les responsabilités sont vite établies et la justice belge condamne lourdement les autorités (UEFA, Ville de Bruxelles, Etat Belge).
Quant aux clubs, la Juventus est blanchie tandis que Liverpool est interdit de toute compétions internationale pendant 6 ans. Les autres clubs anglais écopent d’une interdiction de 3 ans.
Il faudra attendre le drame de Hillsborough en 1989 (96 morts et 766 blessés) pour que les autorités britanniques prennent le problème de l’hooliganisme à bras-le-corps. La France attendra encore plus longtemps et c’est le drame de Furiani en 1992 (18 morts et 2357 blessés) qui enclenchera la sécurisation des stades.
En Belgique, la commission Magotte est créée et passe les stades du pays au peigne fin.

Le stade est peu à peu délaissé, bien que rénové à moindre coût. Le bloc Z est reconstruit et des couloirs de sécurité sont établis dans les gradins. Quelques finales de la Coup de Belgique et quelques matches des Diables (dont un amical Belgique - Zambie d’anthologie, 9-0) s’y déroulent mais le public ne répond plus présent.
Par contre, le Mémorial Van Damme continue de s’y tenir.
Finalement, le stade est définitivement fermé en 1993.

img > Stade du Heysel

Rédemption et nouvelle finale

Bien que ce soit le football qui ait terni l’image du stade, ce sera pourtant le même sport qui lui rendra pourtant ses lettres de noblesse.
Le pays ne bénéficie plus depuis près d’une décennie d’un stade national et les finales de Coupe ainsi que les matches de la sélection nationale se déroulent dans les stades des clubs, ce qui commence à agacer ces mêmes clubs.
Début des années 1990, un ambitieux projet est mis sur pied : la Belgique se porte candidate, conjointement avec les Pays-Bas, pour l’organisation de l’Euro 2000.

img > Euro 2000
Cinq stades sont retenus et bénéficieront d’une rénovation d’envergure : l’Olympiapark de Bruges, le Bosuil d’Anvers, le Mambourg de Charleroi et Sclessin à Liège. Bien évidemment, la capitale de l’Europe se devait d’être de la partie. Entretemps, Anvers abandonne son projet.
Le projet d’origine prévoyait la reconstruction de trois tribunes sur les quatre, la conversion de toutes les places en places assises et la couverture de tous les blocs. Par contre, l’éclairage, la tribune datant de 1974, la façade monumentale ainsi que la piste d’athlétisme seront gardées intacts.
Après une année de travaux, le stade est inauguré le 23 août 1995, 65 ans jour pour jour après le premier baptême. L’adversaire de cet événement sera l’Allemagne (défaite 1-2) et le stade sera nommé « Stade Roi Baudouin », en l’honneur du cinquième Roi des Belges, décédé deux ans auparavant. La capacité chute fortement pour atteindre 40.000 places.

Les matches internationaux reviennent peu à peu (comme la finale de la Coupe). Aucun problème n’est à déplorer, ce qui incitera l’UEFA à confier à Bruxelles sa première finale européenne depuis la funeste soirée de 1985.
Devant des gradins combles, le Paris-Saint-Germain bat le Rapid Vienne 1-0 et remporte sa première Coupe des Coupes. Après quelques craintes, le stade reçoit finalement les félicitations de tous, ce qui permet de redorer le blason du stade.

Depuis l’officialisation de l’organisation de l’Euro 2000, le cahier des charges a été modifié et l’UEFA exige désormais un stade de 50.000 places pour le match d’ouverture de l’Euro 2000.
Une nouvelle rénovation débute immédiatement en reconstruisant la tribune de 1974 et en installant un balcon supplémentaire au-dessus de trois tribunes. Par contre, aucune loge ou aucune infrastructure dédiée aux VIP n’est prévue ce qui rend le stade sûr, fonctionnel mais sans plus. Ce manque de confort sera de plus en plus criant quand les exigences de confort augmenteront avec le temps.
Néanmoins, le Heysel a réussi à gommer la honte de 1985 et les supporters des Diables commencent à y revenir en masse. La Belgique s’est réconciliée avec son stade national.

img > Stade du Heysel

Un avenir en pointillés

Depuis quelques années et avec la nouvelle popularité des Diables, le Stade Roi Baudouin se révèle trop petit.
Mais, et c’est beaucoup plus grave pour certains, son relatif inconfort en gênerait plus d’un et la présence d’une piste d’athlétisme diluerait l’ambiance provenant des tribunes. Argumentation quelque peu subjective... La rénovation ou le remplacement du stade est de plus en plus un sujet de conversation à la mode.

img > Royal Belgian FA
Bruxelles étant une ville livrée aux promoteurs sans scrupule depuis les années 50, la pépite que représente le plateau du Heysel ne laissera pas longtemps ces derniers indifférents. De plus, l’Euro 2020 (qui sera organisé, grande nouveauté, dans plusieurs pays) arrive déjà à grands pas.
Début 2011, un projet mégalomane nommé NEO prévoit une réorganisation complète de ce quartier de la Ville : Kinépolis, Océade et Brupark sont priés d’aller voir ailleurs par la Ville pour 2014. Quant au stade, c’est le flou complet.
Utilisé quotidiennement par les clubs d’athlétisme, sa disparition entrainerait de sérieux problèmes, sans parler de la mise à la porte du Mémorial Ivo Van Damme.
Une levée de bouclier s’opère contre NEO mais rien ne garanti la pérennité des installations actuelles.

img > Stade du Haysel - Projet Néo

Le projet NEO comporte plusieurs versions, dont une avec le stade

Comme alternatives au stade actuel, la Ville de Bruxelles propose de construire une nouvelle enceinte sur le parking C du parc des expositions (terrain appartenant à Bruxelles mais se situant en région flamande, bonjour l’imbroglio politico-communautaire) ou sur un site hautement pollué de la SNCB, à Schaerbeek. En gros, des projets faits à la va-vite, sans concertation et sans vision à long terme. Une triste habitude bien belge.

Sacrifié un tel lieu pour le plaisir de quelques mandataires politiques en vaut-il la peine ?
Vouloir définitivement oublier ce qui s’y est passé en 1985 n’est-il pas une insulte envers les familles des 39 victimes ?
N’y a-t-il pas d’autres priorités pour Bruxelles et la Belgique ?
L’avenir nous le dira.

Photos

Stade du Heysel

Le Stade du Centenaire, en 1935.
 

Stade du Heysel

Sous un autre angle, en direction du site du futur Atomium.
 

Stade du Heysel

La façade Art Déco de la tribune principale.
 

Stade du Heysel

Le grand portail, unique vestige conservé lors de la reconstruction de la fin du XXe siècle.
 

Stade du Heysel

Le hall de la tribune principale.
 

Stade du Heysel

Le compartimentage des gradins debout restera le même jusqu’en 1985.
 

Stade du Heysel

La piste cycliste en bois, qui disparaitra pendant la Seconde Guerre Mondiale.
 

Stade du Heysel

Match de Championnat d’Europe de Boxe au Heysel le 23 mai 1948. Le belge Cyrille Delannoit remportait, à la surprise générale, le titre face au français Marcel Cerdan.
 

Stade du Heysel

Exhibition au Stade du Centenaire, probablement durent l’Expo 58.
 

Stade du Heysel

En 1962, un Heysel désespérément vide accueillait pour la dernière fois le derby White Star - Racing de Bruxelles.
Ces deux clubs fusionnèrent en fin de saison pour former le Racing White.

Stade du Heysel

Le plateau du Heysel gardera ce visage pendant près de 30 ans après l’Exposition Universelle.
 

Stade du Heysel

Fin des années 60.
 

Stade du Heysel

Exhibition de gymnastique au Heysel, au début des années 70.
Les imposants pylônes d’éclairage viennent d’être installés.

Stade du Heysel

À l’aube des années 80.
À l’avant-plan, le parc d’attraction Meli-Park.

Stade du Heysel

Durant les années 80.
De loin, le stade a encore fière allure.

Stade du Heysel

Le vieux stade à la veille de la finale de la Coupe des Clubs Champions 1985.
 

Stade du Heysel

Les blocs M, N & O, où seront parqués la plupart des supporters italiens.
 

Stade du Heysel

Les blocs X, Y & Z, futur théâtre du drame.
 

Stade du Heysel

Le visage pathétique d’une bande de barbares...
 

Stade du Heysel

Le bloc Z après le drame.
Malgré les morts et les blessés, la rencontre aura lieu.

Stade du Heysel

Reporter (ou annuler) le match aurait été suicidaire vu l’énorme tension encore présente dans les tribunes.
 

Stade du Heysel

...
 

Stade du Heysel

Bien que totalement dérisoire lors de cette funeste soirée, il fallait un vainqueur.
 

Stade du Heysel

Au lendemain du match : murs effondrés, accoudoirs et grillages arrachés et la honte pour le football européen.
 

Stade du Heysel

Vue du haut du bloc Z, près de l’entrée. Aucune rénovation et presque aucun entretient depuis 1930.
 

Stade du Heysel

Là où le mur s’est effondré.
RIP...

Stade du Heysel

Le bloc Z reconstruit et les nouveaux couloirs de sécurités (en jaune).
 

Stade du Heysel

La belle façade d’une enceinte condamnée.
 

Stade du Heysel

L’un des pylônes d’éclairage.
Ils resteront longtemps les plus puissants et performants du continent.

Stade du Heysel

La reconstruction tant attendue commence en 1993.
 

Stade du Heysel

Construction de la nouvelle tribune principale.
 

Stade du Heysel

La tribune assise de 1974 (à gauche) résistera encore pendant 4 ans.
 

Stade du Heysel

La nouvelle enceinte prête pour l’Euro 2000.
À l’avant-plan, Brupark qui remplaça l’antique Meli-Park.

Stade du Heysel

La façade monolithique du nouveau stade. Le portail de Van Neck s’y insert comme il peut.
 

Stade du Heysel

Détails du portail (1/2).
 

Stade du Heysel

Détails du portail (2/2).
 

Stade du Heysel

Lieu de joies et de peines, ce stade mérite un peu plus d’égard.
 

Stade du Heysel

Avant-match d’un Belgique-Portugal en juin 2007.
 

Stade du Heysel

36.816 places au premier niveau, 13.277 au second.
 

Stade du Heysel

Du béton et de la tôle, regretteront certains... Effectivement, ceci n’est pas un théâtre.
 

Stade du Heysel

Ambiance dans les gradins.
Au fond, l’ex-bloc Z.

Stade du Heysel

Sont-ce les dernières années d’un stade presque centenaire ?
 

Stade du Heysel

Ce stade est utilisé quotidiennement. Qu’adviendra-t-il de ses utilisateurs en cas de démolition ?
 

Stade du Heysel

La demolition du « vieux » stade est sans cesse annoncée, puis reportée.
 

Stade du Heysel

Il s’agit pourtant d’un lieu important qui pourrait être rénové à moindre frais.
 

Stade du Heysel

In memoriam.
Que ce lieu soit conservé en respect des victimes.



Note

  • Cet article provient de mon ancien site foothisto.be et a été publié le 16 juin 2013.
    Il a été quelque peu modifié et actualisé dernièrement (novembre 2019).

Page connexe

  • Page dédiée à la visite (en plusieurs étapes) de Bruxelles.

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